Chiloé

Après avoir mangé mon pain blanc durant 6 mois, à profiter des températures clémentes de l’Asie, me voilà paré pour attaquer le froid ! Le Chili est en effet dans l’hémisphère sud, donc les saisons sont inversées. C’est donc l’hiver ici. Après nous être posé depuis l’île de Pâques (aaaaaaah c’était tellement bien !!) à Santiago, nous avons juste eu le temps de partir au terminal de bus pour commencer un long voyage en bus de nuit vers le sud. 1400 km plus bas, nous voilà sur l’île de Chiloé. C’est certes moins connu que l’île de Pâques mais c’est mignonet. Et puis on a eu de la chance avec le temps. Chiloé est connue pour être la zone la plus humide du Chili avec environ 340 jours de pluie par an. Pablo Neruda, le poète chilien, disait de l’île que c’est ici que la pluie était née !! Alors on a certes eu de la chance mais on a quand même eu droit à de la pluie. En gros, quelque soit l’heure de la journée, si tu regardes à 360° t’es sûr de voir un endroit où il pleut. Et du coup, vu qu’il y a du soleil aussi, t’es à peu près sur aussi de voir des arcs en ciel !

Le principal attrait touristique de l’île est ses églises en bois classées au patrimoine mondial de l’Unesco. Sinon, comme pour le reste du Chili, on vient ici pour la nature, ses couleurs, ses formes et ses animaux (plein d’oiseaux dont les flamands roses et, quand c’est l’époque, des pingouins, des loups de mer, des baleines). Les églises sont mignonettes. De l’extérieur, elles sont souvent colorées et en taule, mais l’intérieur en bois leur donne une ambiance et un charme particulier.

Par contre, on ne vient pas ici pour la gastronomie… On a goûté le plat local, le curanto et ce n’était pas terrible ! Il faut imaginer un plat dans lequel on met à cuire des moules, des palourdes, du porc et des patates… Et ça n’a pas grand intérêt. En plus, les moules géantes servies étaient pas dingues donc ça restera pas un grand moment pour les papilles gustatives !

(les taches roses sont des flamands, je vous jure)

En fait c’est surtout l’ambiance qui fait le charme de l’île. Les gens sont fiers de leur île et vivent essentiellement de la pêche (le saumon notamment). Dans les rues, tu vois plein de vieilles maisons à 2 doigts de s’écrouler, plein de voitures hors d’âge, et les gens locaux qui ne m’ont malheureusement pas semblé hyper heureux de vivre. Il y a plein de maisons où on s’est fait les mêmes réflexions : on dirait une maison hantée…

C’est donc ça l’ambiance de Chiloé ! Un mélange de charme et de « sauvagité »

Suite du programme : départ 200km au nord, dans la région des lacs et des volcans. J’y resterai 3 jours et Cécile et Jean en partiront plus tôt pour aller voir la région d’Atacama (que je visiterai avec Nicolas dans 1 mois), tout au nord (un peu de chaleur).

Biz à tous et merci à tous pour vos commentaires sur le dernier post, c’est vraiment sympa de vous lire à chaque fois !