jeudi 27 mai 2010

Le retour d'ascoolpen? Pekin et Datong

Bon, là, je suis vraiment hyper énervé de pas pouvoir mettre toutes les photos directement en ligne et de devoir passer par des liens parce que sans vouloir me lancer des fleurs, y'en a des vraiment sympa cette fois ! Tout ça parce que Google et ses services sont censurés… Du coup c'est cahotique. Certains liens directs et surtout ici (c'est très simple):

www.photoweb.fr

puis cliquez sur l'onglet Albums virtuels en haut à identifiant de l'album : Chine à E-mail du propriétaire : laurentarveiller@yahoo.fr

Vous aurez comme ça plein de photos que vous pouvez même faire tirer ! L'album s'auto-détruira dans 180 jours.

Sinon, pas mal de choses à raconter depuis la dernière publication. La fin de Pékin avec la cité interdite, le temple du ciel, et puis Datong et les péripéties à l'Hôtel. Bref du fatty fat.

La cité interdite. Ca fait rêver, on en a tous des images plus ou moins diffuses qui trainent dans nos têtes. Et bien c'est effectivement énorme mais (y'a toujours un mais avec moi), j'ai été un peu déçu. La visite s'est faite sous un cagnard énorme, et, grosse erreur de débutant de ma part : un dimanche… Alors déjà la semaine, y'a du monde, mais le week-end, les chinois débarquent en masse, en groupe, avec leur drapeau, leur mégaphone et leurs coudes. Le chinois en a globalement rien a foutre si il y a quelque chose entre lui et ce qu'il veut voir. Donc il bouscule ! Bref, ce n'était pas vraiment le calme, le silence auquel on aspire en visitant ce genre de monument. Parce qu'en plus, ils ne parlent pas, mais ils crient. Aucune gêne ni pudeur ici (on y reviendra).

La cité interdite est un énorme « pâté de maison » délimité par des douves et une muraille haute de 10 mètres. A l'intérieur, une multitude de bâtiments construits sur le même modèle (tuiles orangées, vert et bois). Entre chaque bâtiment, se trouve une cour plus ou moins grande de sorte qu'on a un peu l'impression de jouer aux poupées russes. Tu as vu un grand hall, sitôt vous le passez que vous avez juste après son frère jumeau. Et ça s'enchaîne 5 ou 6 fois comme ça. Le guide annonce 1 journée pour la visite mais franchement, 3 heures suffisent (incluant une sieste d'1/2 heure).

http://www.flickr.com/photos/35995077@N06/4643992151/in/photostream/

http://www.flickr.com/photos/35995077@N06/4643991293/in/photostream/

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http://www.flickr.com/photos/35995077@N06/4644605456/in/photostream/

 

Et ca fait du bien de quitter tous les groupes après pour aller dans la colline du charbon attenante à la cité interdite et qui bénéficie d'une vue splendide sur l'ensemble de la cité. Mais ce qui est génial (en plus de la vue donc), c'est l'ambiance qui y règne le dimanche. Toute la ville (ou presque) s'y donne rendez-vous pour chanter, danser ou pour jouer aux cartes ou au Mah-jong. Vous croisez ici un joueur d'harmonica, puis 2 mètres après, 1 accordéon, puis 3 mètres après, 1 chorale, puis une autre. On a du son plein les oreilles. La qualité du son est plus ou moins bonne. Ca va des gens qui chantent a capella avec une voix de casserole (pas de pudeur), aux chorales assez soviétiques dans l'esprit, en passant par les sonos qui crachent un fond musical sur lesquels harmonicas, trompettes ou autres viennent se greffer plus ou moins habilement.

ET puis ça danse. Une sorte de gym suédoise. Enfin, une gym chinoise parce que c'est moins dynamique et que les participantes ont une moyenne d'âge de 60 ans. En tout cas, on sent vraiment le cœur des pékinois battre dans ce parc.

Dans le même genre, il y a aussi le parc du temple du ciel. Et là, c'est toute la semaine. On ajoute aux danseurs des gens faisant de la musculation (plein de personnes dans les 50 ans en moyenne qui donnent tout sur des machines de musculation genre parcours de santé), ou qui manient avec talent certaines armes. J'étais à ce moment encore avec Laurence et sa sœur Gaëlle et on s'est posé ½ heure à regarder 4 mecs qui maniaient différentes armes. Il y avait un long bâton, un long fouet en ferraille, un nunchaku, des cordes, ou encore une arme qui ressemble à celle du chevalier du zodiaque qui était mi homme mi femme. Les mecs étaient assez balèzes et on s'est dit que ça pouvait donner des photos sympa. Au final, pas vraiment mais après les avoir saoulés de photos, ils nous ont proposés d'essayer. Après avoir refusé à 2 reprise les cordes, j'ai accepté la 3ème proposition avec le fouet. Je kiffais parce que ça faisait plein de bruit en claquant (enfin quand les pros le faisaient). Bref j'ai voulu faire le malinou en m'attaquant à ce qui claque. En gros j'ai surtout choisi l'option de l'auto-mutilation. Le fouet faisant environ 5 mètres de long avec un corps en chaine et un bout en cuir. Je me lance, le fait tourner au dessus de ma tête, puis tente le tourné-boulé-claqué censé le faire claquer. Et la seule chose qui a claqué c'est mon tibia ! Première douleur. Mais comme j'aime ça et que je ne veux pas perdre la face (les asiatique aiment pas ça alors je fais comme eux), je recommence bien décidé à faire rayonner la France. J'invoque le Bouglione qui sommeille en moi et recommence. Résultat : Fouet 1 – poitrine du Lolo 0.

Je m'en fous, j'y retourne et décide de m'attaquer aux choses sérieuses dans une stratégie totalement cohérente de remonter dans mes attaques corporelles. Donc après le tibia, puis la poitrine, ce sera le cou… ET celui là, 3 jours après, je m'en souviens encore. Résultat une belle marque sur le cou, de 10 cm de long qui m'empêche de regarder vers la droite !!

Après cette démonstration, j'ai finalement rendu les armes…

EN tout cas, ce temple du ciel est vraiment sublime (cf.photo).

Départ de Pékin avec le regret de ne pas avoir vu le palais d'été… Direction Datong. Ville minière glauque à 7 heures de train de Pékin. L'intérêt se trouve à l'extérieur de la ville avec des caves classées à l'Unesco et un monastère perché sur une falaise assez original (vous avez des photos dans l'album photoweb). Ca vaut vraiment la peine de faire le déplacement en tout cas. Les caves sont remplies de 51000 bouddhas sculptés à même la roche. Ca ressemble un peu (un peu j'ai dit) à Petra sauf que c'est plus petit et que personne ne vivait là. Quant au monastère, une fois la pilule du billet d'entrée passée (15€ !!!), c'est sympa mais assez dur à bien représenter en photos. C'est vraiment accroché sur la falaise et on se demande un peu comment ça tient tout ça ! L'autre grand moment de Datong reste l'hôtel que les gens de l'hôtel à Pékin m'avaient booké. Un business hôtel à la chinoise avec un lobby énorme et un peu kitsch. A peine franchi le portillon de l'entrée, 4 filles costumées m'accueillent (j'ai dit business hôtel, pas hôtel de passes bande de coquinous !) pour me conduire à la réception où 4 nouvelles filles m'accueillent. Avec celle de l'entrée, j'étais entouré de 8 personnes pour faire le check-in. Sur les 8 personnes, pas 1 ne parle anglais… On me conduit à ma chambre sous bonne escorte (4 personnes). J'essaie de faire comprendre que je cherche un restaurant et c'est très compliqué. Même mes mimes incroyables ne marchent pas et ce con de lonely Planet ne mentionne pas comment on dit un Restaurant ! Heureusement, un petit coup de fil à Athé m'aide à me faire comprendre et je finis bien au resto de l'hôtel. Là c'est une des filles de l'hôtel qui porte mon plateau et me fais faire le tour de restaurant. Et c'est un traitement de faveur car les autres clients n'ont pas le droit à tout ça ! Je pense que je suis le premier étranger depuis très longtemps ! Je remonte à ma chambre et me fait accompagné par le garçon d'étage qui commence son « show »… Le retour d'Ascoolpen ! Ce coup ci c'était Hai-ze-mi et c'était bien son prénom. Et je pense qu'en 1 soirée et 1 matinée, j'ai du dire son nom environ 40 fois (sans exagérer), et lui répéter Laurent une bonne trentaine de fois. Mais il ne se contente pas de m'accompagner dans la chambre mais commence à taper l'incruste. Il me propose une clope, puis c'est parti pour la session auto-portrait à 2 avec son téléphone portable (photo qu'il montrera fièrement à tous ses collègues pendant mon séjour). Enfin, il me parle de la swimming pool (j'ignorais qu'il y en avait une) et me montre le peignoir. Et il reste dans la chambre pendant que je m'habille… Je vais dans la Salle de bain et il me rejoint… je finis par garder mon slibard sous le peignoir parce que moi je suis un peu pudique. Il me conduit ensuite à la piscine qui se trouve finalement être une sorte d'Onsen à la japonaise. Mais en grand. Là où au Japon, je croisais 1 voir 2 mecs à oilpé, ici c'était l'usine ! J'en ai vu de la chtouquette ! Et je vous confirme que la légende est vraie… C'est la première fois que je me sens aussi black (c'est parti dans le stéréotype !) ! Après avoir fait mes affaires, sous le regard de tous les chinois, je remonte à la chambre, toujours escorté par mon nouvel ami qui me parle vaguement d'une fille (je comprends pas tout mais je crois comprendre que j'ai fait mon petit effet à la reception). Encore 15 fois de Hai-ze-mi et là problème internet… branle bas de combat dans la chambre. La fille au plateau du resto, Hai-ze-mi, un techos, et visiblement la fille de l'accueil en question pour résoudre mon problème de connexion…Visiblement car c'est le moment choisi par mon HZM pour me regarder, se mettre derrière tous les autres protagonistes et commencer à faire des signes de smacks en regardant la fille de l'accueil pour me montrer que c'est d'elle dont il parlait avant… Vous voyez quand vous avez 10 ans et que vous collez vos 2 index et que vous les faites pivoter pour mimer un bisous… Bref, j'étais très à l'aise…

J'arrive finalement à me connecter mais 5 minutes avant que ça se déconnecte. Là, j'abandonne et dodo !

Aujourd'hui, nuit à Pingyao, ville classée à l'Unesco. J'arrête là car j'ai déjà dû tous vous perdre (sauf Maman ;-)).

Gros bisous !!!

   

   

samedi 22 mai 2010

THE great wall - Beijing

Hello!
 
Voila une étape qui devait être un MUST de ce voyage. Une des 7 nouvelles merveilles du monde! Il n'est reste donc plus que 3 non explorées. Pour optimiser ma rencontre avec ce géant, j'avais décidé de tenter le lever de soleil. il faut savoir que la muraille est à 1 heure et demie de route depuis Pékin (en tout cas l'endroit selctionné). Compte tenu de l'heure de levée de l'astre, départ 3H30... Pour l'occasion je partage la caisse avec Gaëlle et Laurence, 2 soeurs françaises croisées à la guest house la veille. Avec autant d'entrain qu'on peut en avoir à cet heure aussi matinale, nous voila dans la Passat de Dan, le propriétaire de l'hotel. Tout roule nickel sur les 2 +1 voies de l'autoroute (la bande d'arrêt d'urgence servant à dépasser les camions par la droite...), la bave commence à poindre à la commissure de mes lèvres pendant la fin de ma nuit quand la Passat s'immobilise. Kezako ? Késapéleriokézak? On se retrouve, à 4H du mat', à l'arrêt sur l'autoroute? Et quand je dis à l'arrêt, c'est pas le 5km/h du périph' qui te laisse espérer rentrer chez toi, non, c'est l'arrêt où le chauffeur-routier chinois se fait une sieste effondré sur son volant et où les paysans du village d'à côté nous doublent en marchant pendant la promenade du clebs... On était à peu près la seule voiture prise au piège de cet amas de camions. Et on patiente. Dan (qui a vécu 3 ans à paris) nous passe une peu de son de qualité (Moby, Mc solaar), et toujours rien. Apparemment, pas d'accident mais juste de la "régulation de trafic"... Le jour se lève... ça devient critique... et... toujours rien... Le soleil se lève et... toujours rien... Une bonne heure et demie passivement "régulé" par les autorités chinoises... Résultat, arrivée "sur zone" à 8H, soit un temps de parcours multiplié par 3 (les stops & go se sont ensuite multipliés pendant le trajets), un levé de soleil râté et une grasse mat' pourrie...   
Bref, le bon départ... Et tant pis pour les belles photos... Que dire? Nous étions à Badaling mais pas à l'endroit le plus touristique mais à la muraille "sauvage". Une première partie bien rénovée, nickel, puis au fur et à mesure de la montée (et redescente), des murs envahis par la végétation et une muraille éventrée par endroits et vomissant les pierres de ses entrailles vers la vallée (oooohhhh ooooh de Danaaaa darlidada). C'est assez impressionnant tout de même d'imaginer la quantité de travail et de pierres necessaires... La muraille fait environ 5 mètres de larges, 3 mètres de haut et épouse de sa stature massive les creux et bosses des crêtes des montagnes vertes. Je regrette vraiment d'avoir râté le levé de soleil parce que ça aurait pu être fatty fat (énormément énorme si vous préférez). Au final, on s'est baladé 4 heures et demi sur la muraille, le temps de bien profiter du soleil.
Dans ma catégorisation des merveilles (cf article sur le Taj mahal et bagan), et en reprenant mes 3 critères d'appréciation (beauté de l'édifice, insertion dans l'environnement et émotion procurée), je mettrai 1,5/3 à la muraille. Les montagnes alentours sont belles, l'édifice en lui même reste un mur et l'émotion est plus de l'admiration et du respect qu'une force mystique. Donc ça reste loin derrière Macchu Picchu, Pétra, ou Bagan.
Avant la muraille, j'avais passé 1,5 jour à pékin et c'est une atmosphère totalement différente de celle de Shanghai. Pékin a l'air de davantage prendre le temps de vivre. Les quartiers traditionnels (les Hutongs) sont préservés et il est agréable de se promener en ville (même si la circulation est un peu problématique (2000 voitures nouvelles à Pékin par JOUR!). Je vais essayer d'optimiser les visites mais pas facile dans une agglomération faisant la taille de la Belgique! Hier, visite des temples du Lama et de Confucius, ainsi que de la tour du tambour. Demain, en principe, visite de la cité interdite!!! 
Autrement, comme vous l'avez remarqué avec votre perspicacité, je suis revenu à la formule birmane pour mes posts, en pire. Ici, pas d'accès à Facebook, pas d'accès à Picasa (où je mets d'habitude mes photos) et pas d'accès au blog. Bref, c'est un peu la mierda. Désolé donc pour le peu de photos et la multitude de liens. 
Bises à tous!
 
Lolo 
 
 

mercredi 19 mai 2010

Shanghai

Nihao!

Ca y est nouvelle étape nouveau pays: la Chine. Arrivée samedi 15 mai à Shanghai. Je ne suis pas le seul touriste puisque se déroule en ce moment l'exposition universelle ici même. Les chinois ont voulu quelque chose de grandiose et les pays du monde entier ont répondu à l'appel pour investir des millions d'euros dans leur pavillon. Les autorités aimeraient atteindre 100 millions de visiteurs sur les 6 mois...


Du coup, la ville a été nettoyée, développée, aseptisée afin de montrer au monde la meilleure image de la Chine. Les dispositifs de sécurité sont également hyper importants un peu partout.

Le problème de tout ce monde c'est que la visite des pavillons les plus populaires (Chine, France, Arabie Saoudite), nécessite de faire des queues allant jusqu'à 6 heures pour le pavillon chinois. Mais coup de bol énorme, un pote de Guillaume et Athé (mes potes vivant à Shanghai et que j'avais déja retrouvé en Birmaie) a eu des pass VIP via la communauté européenne qui permet de faire effet coupe-file et c'est vraiment canon. Du coup, on a pu visiter quelques pavillons dès mon arrivée en ville dans des conditions VIP.  Et c'est bien parce que les chinois sont pas comme les japonais au niveau des queues. Ca pousse dans tous les sens et c'est vite la pagaille.
Le pavillon chinois est assez dément par sa taille et il faut dire que l'intérieur est assez réussi également.

Déception en revanche pour le pavillon français. Apparemment ça plait à nos amis chinois mais c'est quand même pas terrible. Le batiment est pas trop mal (il ressemble au nid d'aigle des jeux de Pékin), avec une superbe terrasse et une cour agrémentée de plantes degringolantes depuis la terrasse. Mais c'est le contenu de la visite qui laisse à désirer. Quelques animations sans intérêt de mécènes français (Michelin, Sanofi, Louis Vuitton) et des videos présentant la France. Et j'ai eu du mal à comprendre le choix de certaines vidéos montrant le bétonnage massif de la cote d'azur au lieu de montrer le glamour de Cannes ou de Nice. Clou de la visite, 6 toiles du musée d'Orsay et j'espère franchement que c'est descopies parcequ'avec les millions de flashs qu'elles vont se manger, ça doit pas leur faire du bien. Il faut savoir que quand les chinois visitent, ils ne voient en fait rien puisqu'ils sont systèmatiquement planqués derrière l'écran de leur appareil photo. Enfin, le restaurant 6ème sens situé au dernier étage et tenu par les frères Pourcel nous a globalement vachement déçu...

Après cette demi-journée de visite au milieu de tous ces pavillons plus originaux les uns que les autres, direction le world trade center local qui s'élève aux alentours de 500 mètres et dont la forme évoque forcément un decapsuleur... On a été au bar du Park Hyatt tout en haut de la tour d'où la vue est impressionnante. John Galliano et Marion Cotillard étaient dans l'hotel mais malheureusement, je les ai pas vu (on peut pas être toujours VIP). Soirée très sympa mais qui ne s'est pas prolongé jusqu'à l'aube car les amis avaient passé un très très grosse soirée la veille...

Les jours suivants ont été passé à visiter la ville et à me poser un peu. La ville est un contraste entre tradition à l'asiatique et modernité la plus débridée (un comble pour des asiatiques...). Coexistent à quelques pas des anciens quartiers populaires fait de petites maison un peu sales et des énormes grattes-ciel. J'aime autant vous dire que sous l'impulsion du gouvernement, les premiers quartiers tendent à disparaître pour laisser place aux seconds.


J'en ai aussi profiter pour commencer la découverte de la gastronomie chinoise et pour le moment c'est vraiment pas mal du tout. Et assez éloigné des restaurants chinois de Paris.

Départ en principe pour Pékin dès demain. Je dois continuer à organiser la suite du voyage mais c'est assez difficile de choisir des destinations dans un pays aussi vaste.

Biz

mardi 18 mai 2010

Bilan Japon

Konnichiwa (pour la dernière fois),

Ca y est, le Japon c’est fini et y’en a qu’un qui est content, c’est mon porte-monnaie qui a pris très cher pendant ce séjour. Par soucis de discrétion, je zapperai l’étape budget parce que c’est obscène. Et puis, il faut le dire, je n’ai pas fait le suivi que je faisais d’habitude sur les autres pays. Marie étant avec moi, je n’ai pas voulu compter et puis j’ai pris du temps « PC » pour le remplacer par du temps « Marie ».
Mais les traditionnelles notes seront bien évidemment là ! Depuis le retour de Nara, nous avons terminé l’expédition dans Tokyo, en visitant le marché aux poissons de Tsukiji où viennent se fournir tous les restaurants de la région. C’est assez amusant de voir tous ces poissons encore vivants pour beaucoup en attente de clients. Par contre on n’était pas seul. Il faut compter un touriste pour 10 « poissonniers »… Il faut aussi avoir le cœur bien accroché parce que y’a des choses pas hyper glamour à voir. Ames sensibles, faites un saut de puce (ou de souris) pour passer les prochaines photos…

Enfin dernière soirée à Shibuya, notre quartier « de fétichitz » (Private joke cousinesque), pour aller manger des sushis bio qui étaient forts bons ! On a même apprécié des poissons qui de premier abord n’étaient pas forcément très appétissants.

Voici l’heure des notes !
NOURRITURE (8/10) :
Allez, soyons fous, on va dire que c’est pour le moment au Japon que j’ai le mieux mangé mais avec un gros bémol tout de même que je détaillerai ensuite. Pour expliquer cette note, déjà, il faut dire que cette cuisine est saine. Pas de problème de sécurité alimentaire ou de toutou… J’ai pu recommencer à boire au robinet et ça fait bizarre au début. La cuisine japonaise est hyper variée, et va au-delà des simples sushis / Sashimis / brochettes. Cela, dit c’est quand ça que j’ai préféré là bas… Mais étrangement, à la différence de la France, il y a très peu de saumon dans les poissons proposés. Il faut donc croire que le saumon est un poisson adapté pour le marché européen. A la place, il y a tous types de poissons et coquillages. On a mangé dans le meilleur restaurant jusqu’à présent de tout mon voyage. Il s’appelle okumura à Kyoto et on y a vraiment été par le plus heureux des hasards ! De la cuisine « fusion » franco-japonaise où, accoudés au bar, on s’est régalé de tous les plats. C’est aussi quelquechose d’assez sympa là bas : les bars (les comptoirs) où l’on peut manger. Il y a quelques restaurants comme ça rue Sainte Anne à Paris et c’est vrai que ça mets de l’ambiance entre convives et puis on peut essayer de voir ce que préparent les cuistos. Dans les autres spécialités, les riz, les nouilles, les soupes (on reste en Asie quand même !!). Le bémol c’est sur la cuisine traditionnelle des ryokan. Honnêtement pour le prix qu’on paye, ça n’a vraiment pas convenu à mon palais européen. Trop de gluant, trop de légumes bizarres, trop de petits plats pas très gouteux. Bref, on ne peut pas dire que je recommande les ryokan, même si ça reste une belle expérience à tenter 1 fois.

FEMMES (7/10):
Egalité avec les thailandaises. Ce qui fait la différence avec le reste de l’Asie, c’est leurs looks. Et ici, il y a vraiment de la fashionista enragée. Dans le métro, tu as l’impression de voir des feuilles de magazine féminin se promener dans les couloirs. Pour le reste, même si le niveau est pas mal, je n’ai pas souvenir d’avoir vu une nana me laissant sur le séant. Mais il ya des jambes dénudées, des pieds mis en évidence, des détails faisant la différence dans les tenues. Tout est hyper travaillé et je n’ose pas imaginer le nombre d’heures passées par les japonaises dans leur salle de bain en cumulé sur une année…

MONUMENTS (6,5/10):
Si j’avais arrêté le trip avant Kyoto, j’aurais probablement collé une note assez exécrable au Japon, mais il y a Kyoto… Et c’est vraiment superbe. Il faut vraiment prévoir quasiment une semaine complète pour Kyoto / Nara. Les temples de Kyoto et les sculptures sont vraiment assez impressionnants. Après, c’est toujours un peu la même chose mais c’est quand même différent du reste de l’Asie. C’est vrai que quand on a vu un château, les autres se ressemblent tous un peu, c’est ensuite le cadre qui fait la différence. A ce petit jeu, Himeji, reste vraiment le plus beau. Au niveau des villes et notamment Tokyo, il n’y a pas vraiment de monuments à voir mais par contre, au niveau architecture moderne, c’est vraiment hyper créatif. Pour les amoureux d’architecture moderne, Tokyo est vraiment intéressant. Il y a vraiment plein de buildings hyper originaux abritant souvent des grandes marques de luxe.
TOP 3 Monuments :
1. Pavillon d’or - Kyoto
2. Temple aux mille statues (j’ai plus le guide donc je ne veux pas écrire n’importe quoi comme nom !) - Kyoto
3. Château d’Himeji

PAYSAGES (5,5/10) :
C’est assez simple, sur ce que j’ai vu, il y a que 2 types de paysages au Japon : la plaine, recouverte de maisons, et la montagne. Il faut dire que je suis resté dans le Honshu et je n’ai pas été visité les coins plus reculés, voire les îles. La plaine, n’est donc par définition pas très belle (plate, et pas un km² de libre), mais les montagnes, sont assez jolies, surtout à cette époque (très vert et fleuri)

POPULATION (7,5/10) :
Les japonais sont très sympas, serviables. Après, c’est sur que ce n’est pas évident de vraiment dialoguer avec eux. Le niveau en anglais est vraiment pas terrible y compris chez les jeunes, ce qui est assez surprenant dans un pays d’un tel niveau de vie et d’éducation. Mais à part 2 ou 3 mecs qui n’en avaient rien à foutre de toi et qui ne cherchaient pas à comprendre, dans l’ensemble ils faisaient l’effort. Et puis, le caractère ordonné et respectueux des japonais est assez agréable quand on voyage. Leur politesse également. Quand on entre dans un magasin ou un restaurant on a droit à plein de bienvenue et de bonjour. Quand on part, c’est les merci qui pleuvent, parfois même jusque dans la rue : Arigato gozaimaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaas ! C’est assez marrant !


INFRASTRUCTURES (FACILITE DE TRANSPORT, ACCES INTERNET) (9/10) :
Nickel ! Qu’est ce que c’est agréable de voyager en train au Japon !!! C’est simple, c’est comme si, sur tout le territoire japonais, il y avait un immense réseau de métros / RER. Où que tu ailles tu sais que tu auras un train rapidement, et qu’il sera à l’heure. Par exemple, les Tokyo/ Kyoto (l’équivalent d’un Paris / Lyon ou Marseille), il y en a tous les ¼ d’heure !! Et puis, il y a des formules hyper intéressantes à prendre depuis la France (le Japan Rail pass), qui permet de voyager à moindre frais. Enfin, le shinkansen est vraiment classe ! Rapide, silencieux, bien fichu, c’est vraiment un bonheur.
Le point que j’ai enlevé est finalement pour internet et notamment l’accès absent dans les ryokan. Je vais faire une fixette mais quand on paie 200, 300, voir plus pour une nuit, ça a beau être une hébergement « traditionnel », ce n’est pas normal qu’il n’y ait pas de connexion web !

NOTE GLOBALE : La moyenne utilisant les coefficients de ces 6 paramètres conduit à 7/10, ce qui amène le Japon juste derrière la Birmanie.
Globalement mon ressenti du voyage ressort plutôt à 7,5/10.
Comme évoqué plus haut, pas de paragraphes sur le budget (mais il faut considérer que voyager au Japon équivaut à voyager à paris) ni sur les diverses infos que j’avais l’habitude de reportées. Juste le nombre de photos prises : 1924

Globalement ce que j’ai aimé au Japon :
• La richesse culturelle de Kyoto
• La facilité de transport en train
• La bonne bouffe et notamment dans les petites échoppes de rues dans lesquelles on entre au hasard
• L’énergie de Tokyo (un peu comparable à NY) et les possibilités de shopping…
• Les japonais pour leur style, leur politesse et leur respect
• Les phrases en français reprises par les magasins et qui ne veulent rien dire !!

Ce que j’ai moins aimé :
• La déception des Ryokan
• Les Onsen (bains) pour la plupart non mixtes et à poil
• Le côté robot des japonais

Voila, si vous avez des questions, n’hésitez pas à m’envoyer mails, ou à poster des commentaires, je me ferai un plaisir d’y répondre !

Pour la suite des aventures, cap sur l’empire du milieu. Arrivée à Shanghai puis itinéraire à définir. Précision importante : la Chine n’étant pas un modèle de liberté d’expression (oh putain, je vais avoir des gros ennuis moi), blogger est censuré ainsi que Facebook. Donc pour ceux qui avaient l’habitude d’attendre un update facebook pour venir (1/3 d’entre vous si j’en crois mes statistiques), et bien il faudra peut être passer de temps en temps sans qu’il y ait eu l’update. En tout cas, la fréquence de post risque de se réduire.

Bisous à tous, à Paris et ailleurs

Laurent-san

jeudi 13 mai 2010

Bambi-land - Nara

Bonsoir…


Comme l’eut dit ce grand homme de la chanson française, j’ai nommé Pascal Sevran : « on est bien ». Un bon hôtel avec un lit confortable, un tournoi de sumo à la télé, une machine à laver qui tourne, un soleil de fin d’après-midi et le temps d’apprécier ces derniers moments japonais.

Ces 2 derniers jours nous étions à Nara, qui se trouve à 45 minutes de train de Kyoto et qui recèle les premiers temples classés à l’Unesco sur le sol japonais. Au niveau des temples, il y a de très beaux temples avec notamment le plus grand bâtiment en bois du monde (le todai-ji) et le plus vieux bâtiment en bois du monde (le horyu-ji). Autant dire que cette ville est un régal pour tout pyromane un peu fanatique… Ces temples recèlent également de très jolies statues incroyablement bien conservées en dépit de leur âge canonique (1200 ans).



Mais le petit plus « Periglioni », c’est le millier de daims qui gambadent dans le parc et qui se laissent caresser comme de simples chiens en échange d’une galette. Et ils en supportent des choses. Les dizaines de milliers de Bambinos qui défilent dans le parc chaque jour en hurlant, en courant, en coursant, et surtout en me fatiguant se déchainent sur les Bambis. Là, on a atteint de stade de non retour ! Ils sont vraiment fatiguant et pour apprécier ces beaux monuments, ce n’est pas l’ambiance idéale.


Et puis c’est à Nara que l’on a profité du ryokan le plus cher de notre trip (merci à tous mes anciens collègues pour cette expérience unique !!!). Le ryokan était à l’écart de Nara, dans les montagnes dans un grand parc. A notre arrivée, on a eu droit à un grand comité d’accueil de 4 personnes. Mais une seule parlant anglais. Il faut dire qu’on était les seuls occidentaux dans le ryokan. La chambre était assez grande. Le sol évidemment recouvert de tatamis, une table basse et pas de lit (les futons sont installés quand nous partons diner), et avec 2 terrasses dont la terrasse extérieure comprenant un grand bain à 43° et une vue sur Nara. Pas mal quoi. Mais on a été assez déçu par la nourriture (trop de « gluant ») et par le fait que personne n’ait pensé à porter nos sacs à l’arrivée !!! A ce prix, on attend un service irréprochable !! Globalement, quitte à payer cette somme pour un hôtel, je pense qu’on a des trucs bien mieux aux Maldives ou Bali, dans des cadres plus beaux et avec des couts de main d’œuvre moins importants. En tout cas, encore merci à mes collègues pour ce cadeau car sans vous, je n’aurais probablement pas pu y aller.



Je vais terminer sur la requête qui m’a été adressée hier sur mes Jikatabi (mes chaussures « Castorama »… ca s’est confirmé aujourd’hui avec un ouvrier sur un chantier qui en portait). Vous avez ci-dessous les photos en exclus de la prochaine mode Paris pour la collection printemps-été 2037. Je serai donc un précurseur, un créateur de tendance ! Et vous ?



 
PS: la photo du jour: les japonais seraient-ils aussi scatos que moi?
 

mercredi 12 mai 2010

Kyoto

Bonjour chers lecteurs (j’aime bien ça fait old style ou editorial de pif gadget),


On vient de passer 3 jours et demi à Kyoto et c’est vraiment de la boule à facette (la cousine hype de la balle). En fait il nous en aurait plutôt fallut 5des jours pour pouvoir visiter tous les temples intéressants… Là, avec si peu de temps, on a essayé de concentrer nos efforts sur les temples 3 étoiles du guide et éventuellement sur les 2 étoiles. Globalement, les 3 étoiles valent vraiment la peine. Le pavillon d’or est réellement sublime dans son écrin de nature, le dyzembaru-giza est original avec son temple sur pilotis, le pavillon d’argent est une bonne synthèse de Kyoto avec son jardin et son pavillon sur lequel il ne manque que l’argent, et enfin le sinsenagen est stupéfiant avec ses 1000 statues quasi identiques rangées en rang d’oignon. J’arrivais à Kyoto en me disant que ça allait valoir le détour et Kyoto a dépassé mes attentes !

Site magnifiques, très bonne bouffe (le nouveau numéro 1 des restos de mon voyage: le Okumura) et ville à taille humaine avec des petites rues bien conservées et bien typiques avec, quand la chance vous sourit, le passage de geishas toutes apprêtées pour les divertissements de la soirée.


Pourtant ça avait assez mal commencé avec le premier temple visité (le daikaku-ji). C’est un ensemble de temple, et, surprise, chaque petit temple fait payer son entrée, à coup de 800 yens (6€) ou 500 Yens. Et même au sein du même temple, on peut payer pour 3 choses différentes (le jardin « zen », le temple lui-même, et les trésors du temple) et le comble c’est qu’on peut pas prendre de photos (pour un bouddha, je comprends, mais des gravillons ???!!!). Du coup ça commence à faire vraiment cher et pour tout dire j’ai réellement flippé en me disant qu’on ne pourrait pas voir grand-chose du séjour à cause du prix. Finir avec 50€ de visites de temples par jour, ça commence à faire ch… Surtout qu’il y en a pas mal qui se ressemblent pas mal. Et que pour nos esprit occidentaux, payer 5€ pour un jardin zen ou vous avez des gravillons « sculptés » et c’est tout, c’est un peu dur… Après ce premier temple inquiétant heureusement, les choses se sont améliorées avec des visites qui globalement valaient leur coût et quelques surprises, comme cette geishas payée par un américain pour prendre des photos et que nous avons pu « shooter » à l’œil au milieu du temple! Mais on a quand même mis en place pour les temples 1 ou 2 étoiles une tactique pour réduire le cout. Une personne visite et dis à l’autre à la sortie si ça vaut le cout !

Car globalement, il y a beaucoup de temples à voir, avec souvent leur jardin zen (des gravillons sculptées et avec de la chance des pierres et des arbres), des paravents peints (sans que ça soit dingue), et leur boutique de souvenirs, donc certains 1 et 2 étoiles se ressemblent beaucoup. Il vaut mieux cibler les visites avant d’y aller. Autre chose à faire en avance, c’est la réservation de certains sites impériaux. Il faut en effet les réserver en avance ce que nous n’avions pas fait. Du coup, on n’a pas été voir ces sites (on n’aurait pas eu le temps en même temps…). En tout cas bravo aux alliés en 44-45 qui ont eu la bonne idée de ne pas bombarder les beaux sites de Kyoto (évidemment classés à l’Unesco aujourd’hui).



Au niveau bouffe, on s’est fait des très très bons restaurants qui servaient de la cuisine fusion. Notamment la Okumura tout près de l’hôtel et que nous avons découvert vraiment par hasard. Il n’est pas dans les guides, il n’y a pas de nom sur la porte ni de menu à l’extérieur !! On a poussé la porte au hasard et on a été tellement emballé, que malgré le prix (à partir de 10 000Y le soir et 5000Y le midi), nous y sommes retournés 2 fois. Mais ces restaurants étaient souvent des restos proposant de la cuisine « fusion » (un mix d’influences japonaises et occidentales), à la différence des ryokan. C’est un de mes coups de gueule du séjour : les ryokan (hébergement traditionnel). Non seulement le futon est pas ce qu’il y a de plus confortable pour dormir (sans parler des oreillers remplis de petites boules dures…) mais c’est excessivement cher pour le prix et la nourriture comprise dans le prix (diner et petit dej) est vraiment en deçà des attentes. Donc je déconseille d’aller dans des ryokan ! Je suis peut être mal tombé à chaque fois mais les 4 visités ont été décevants. Pour synthétiser la nourriture servie, je dirais « gluante ». 60% des plats sont en effet à base d’éléments non déterminés mais gluants. Rien à voir avec le bon vieux Tokyorama ou Kyotorama de la rue Monsieur le prince à Paris servant ses traditionnels yakitoris, sushis et sashimis. Donc pourquoi pas 1 ryokan dans un séjour pour découvrir mais il faut pas payer plus de 200 € la nuit (ils ont aussi la fâcheuse habitude de facturer la chambre en fonction du nombre de convives…).

Pour revenir à Kyoto, autre élément perturbant, c’est l’omniprésence de collégiens PARTOUT ! Le guide Michelin indiquait que le point négatif de Kyoto était ses collégiens… au début j’y croyais pas en trouvant ça bizarre mais maintenant je comprends. Je pense que dans l’emploi du temps des jeunes Kyotoïtes, il doit y avoir 8 heures hebdomadaires de visites de temples parce qu’il y en avait vraiment partout ! un peu dérangeant à l’heure d’apprécier la quiétude d’un temple ou d’un jardin zen… Dans les photos, j’ai essayé de vous montrer ce qu’il y a à voir. Le jardin zen que j’ai mis est la « perfection » du jardin. Des gravillons et 15 pierres plus grandes. Assez déconcertant pour nous, qui sommes habitués dans nos jardins à avoir de la végétation et de la vie.


Autre grand moment de ce passage à Kyoto est ma nouvelle idée fixe ! J’ai croisé dans la ville, plusieurs personnes (jardiniers et tireurs de carrioles à touristes notamment), portant des chaussures assez design (semelle caoutchouc, gros orteil séparé des autres orteils et matière coton pour la chaussure montante). Je me suis donc renseigné pour savoir ce que c’était. Il s’agit de Jikatabi et ce sont, parait-il des chaussures de potiers…. ET ben, malgré tous les modèles vus en ville sur des quidams, il est quasiment impossible d’en acheter en ville ! Tout le monde connait mais personne ne sait où ça s’achète. Moi, evidemment, j’ai fat une fixette et j’ai passé mon temps à demander aux gens où acheter des jikatabi. Après 2 jours de tentatives infructueuses et quasiment au stade du renoncement, j’ai demandé à un chauffeur de taxi qui m’a emmené dans une boutique de bricolage en banlieue de Kyoto et LA, j’ai trouvé mon bonheur !!! Je ne sais pas si je les mettrai souvent ces groles (j’ai acheté 2 paires dont des Jikatabi « air »), mais j’aime bien leur look !

Bon pour les quelques courageux qui lisent tout le mail, je vais vous libérer maintenant car ça doit bien prendre 10 minutes à tout lire et dans une journée de boulot, ça fait !

Merci pour votre visite !

Biz



Lolo-san