1 grande rue principale balayée par le vent, enchainant les hotels et auberges fermées (c’est vraiment pas la bonne époque), et des allures de ville de far-west. Les poubelles en fer qui grincent par l’effet du vent et des habitants un peu flippants (vive la consanguinité…), le tout à 200 km de la première ville. On voulait y rester une nuit mais devant la « glauquité » de la ville en hiver (surement différent quand c’est la saison), on a décidé assez vite de revenir sur Calafate le soir venu. Résultat 600 km de bus dans la journée, et un trek réduit à sa plus simple expression (4 heures quand même). On en aurait bien fait un peu plus, mais à cause du temps, très peu de treks étaient ouverts. Et, selon qu’on voit le verre à moitié plein ou à moitié vide, on a eu le sommet du Fitz Roy mi au soleil, mi sous les nuages. Assez bizarre, car les nuages, malgré le gros vent, restaient définitivement accrochés au sommet. Mais ça restait beau avec les forêts d’arbres semblant morts, le bleu du glacier accroché à la montagne, et le sommet pointu qu’on devinait parfois à travers les nuages.
Mais du coup, on s’est bien marré pour se soulager du caractère déprimant de la ville.
Départ ensuite à l’Est, vers la côté atlantique, vers la ville de Rio Gallegos (prononcer Gagéguos), qui, comme El Chalten, donne pas envie de trop s’y attarder ! Pourtant c’est une ville plus importante mais sans aucun intérêt. 2 choix nous étaient alors proposés : monter au Nord ou descendre vers la Terre de Feu au Sud. Poussé par l’envie d’avoir du soleil, de voir des pingouins et autres lions de mer, et notre envie de voir des beaux parcs naturels on a opté pour l’option nord. Location de voiture (qui coute une blinde ici), et zou go (© Jean et Cécile) !
On traverse des kilomètres de steppes patagones, on s’arrête dans un café digne de Baghdad café, et l’on croise des guanacos, des espèces d’émeus, des chevaux, des oiseaux, mais surtout des moutons par milliers. Le paysage est difficile à décrire. C’est pas spécialement beau mais a du charme. De plus la lumière est assez belle ici et le soleil nous accompagne. Malheureusement, faute de temps, on ne pourra pas monter jusqu’à la péninsule Valdès (les distances sont énormes ici) et on s’arrête donc à Puerto San Julian.
Pas de pingouins ici, car ce n’est pas la saison… Dommage. De retour vers Rio Gallegos, on voulait passer par le Parque Monte Leon, mais une fois sur site, le gentil ranger nous apprends gentiment que le parc est fermé jusqu’en Octobre / novembre…
A postériori, on regrette un peu finalement de pas être parti au sud parce qu’on a finalement pas pu voir tout ce que l’on voulait, mais ça fait partie du voyage !!! La Patagonie est vraiment à faire à la bonne saison…
j'adore la photo sur la route!
RépondreSupprimerje continue à regarder ton blog à chaque fois et c'est bon (enfin surtout pour toi :-)).
on dit "hop zou go" d'abord!!
RépondreSupprimerpas mal les flamands roses, on les a pas eus aussi bien dans l'Atacama (faute à l'appareil photo bien sur...).
dommage que t'aies pas vu de pingouins...
Je me permets de vous corriger tous: vous parlez de MANCHOTS, pas de pingouins! Les pingouins volent, pas les manchots (d'où leur nom...).
RépondreSupprimeren l'occurrence, je parlais bien à laurent de PINGOUINS, lui seul comprendra la private joke...
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