lundi 28 février 2011

Pokhara - Annapurna


Pokhara est la 2ème ville du Népal (en même temps, je crois qu’il y en a que 2 !), située à 200km à l’ouest de Katmandou (soit 7 heures de bus…), au pied du massif des Annapurna. Plusieurs pics s’appellent Annapurna ici (le népalais n’est pas très créatif…) et donc il y a Annapurna I, Annapurna II, Annapurna sud, Annapurna IV, etc… Le plus haut pic de la région s’élève tout de même à près de 8100 mètres d’altitude ! Comme je n’ai malheureusement pas le temps (c’est l’UNIQUE raison), je ne pourrais, et je le regrette vraiment, pas faire l’ascension. Donc je vais me contenter de petits treks gentillets autour de la ville et de quelques activités de plein air. 


En tout cas, cette ville est un vrai petit havre de paix après avoir séjourné à Katmandou. Et c’est un de ces lieux que le baroudeur aime bien. Il y a des restos et bars sympas, internet partout (quand il y a l’électricité et que le réseau marche…), pleins de possibilités d’excursion, et un service de qualité. La ville est au bord d’un grand lac et vraiment au pied des sommets enneigés. 


Malheureusement, c’est assez couvert et du coup, les sommets sont rarement visibles passé 10 heures du matin depuis que je suis là.  Au dessus de la ville de l’autre côté du lac, se trouve une pagode qui surplombe le lac et donne une très belle vue du lac, de la ville, avec l’Himalaya en toile de fond. 


La grande spécialité de la ville est le parapente (paragliding), avec pas loin de 10 agences qui le proposent. C’est assez cher (100$/30 minutes et 150$/1 heure) mais ça vaut vraiment la peine. 



J’ai attendu un matin dégagé pour réserver le vol. Malheureusement, les nuages sont venus recouvrir le panorama qui était vraiment exceptionnel une quinzaine de minutes avant de nous élancer. C’est des vols en tandem et je suis tombé avec un américain qui a 15 ans de pratique et qui continue à kiffer son sport. Sur les vidéos que j’ai, on le voit avec autant le sourire que moi ! 




Alors ce n’est pas les mêmes sensations que la chute libre mais c’est plus paisible, moins stressant. Je pense qu’on est resté en l’air une 40aine de minutes à jouer avec les courants d’air chaud et à apprécier les paysages magnifiques. On est partis de 1700 mètres d’altitude pour atterrir près du lac, après avoir parcouru un dénivelé de 700 mètres. 

Fin du calme demain matin avec un retour à Katmandou, où m’attends le 2 mars, des festivités hindoues qui s’annoncent hautes en couleur ! A chaque fois que je dis aux gens que je veux être à Katmadou pour Shiva ratri, tous les gens me demandent si je fume… 



samedi 26 février 2011

Katmandou - Jour 1


Katmandou Jour 1
Alors j’ai une bonne et une bonne nouvelle ! Je commence par laquelle ?
La première bonne nouvelle, c’est que j’ai trouvé un travail !!! Je sais il était temps mais ça ne fait finalement pas si longtemps que ça que je cherchais. Je reprends le 7 mars prochain chez SAP (un éditeur de logiciel) pour faire de la finance. Au final, je serai donc resté en dehors du marché et sur la route 14 mois !
L’autre bonne nouvelle découlant de la première, c’est que j’ai le droit à un dernier baroud d’honneur avant la reprise. Et la dernière bonne nouvelle, c’est que du coup, je vais arrêter de vous énerver à partir à gauche, à droite tous les 4 matins pendant que vous bossez dans le froid parisien !
Me voilà donc arrivé à Katmandou, au Népal (température extérieure 21° en journée et froid la nuit !!). Et le moins que l’on puisse dire, c’est que, même si le pays est engoncé entre 2 géants (l’Inde au Sud et la Chine (Tibet) au Nord), c’est plutôt à l’Inde que cela ressemble.



Même bordel, même saleté et même rabatteurs un peu lourds (souvenez vous « Hello ! Where are you from ? France ? aaaah Bonjour ! De quelle ville ? Paris ? Do you need a guide (on peut aussi faire la version « Do you want haschich ? »))… Mais sans les vaches dans la rue. Pourtant la population est en majorité Hindouiste et Bouddhiste.


Et cette religion est très présente, car il y a des temples absolument partout. Quasiment à chaque coin de rue ou au fond d’une petite cour (Bahal).
Au programme de la journée, grande balade en ville, en essayant de se faufiler entre les motos, les voitures et les passants, dans ces rues larges comme un porche. C’est comme l’Inde. Il y a du bruit, des odeurs et de l’activité dans tous les sens. ET comme en Inde, si l’on s’éloigne un peu des quartiers touristiques (Durbar Square et Thamel), les gens sont assez souriants et gentils.



Au niveau culturel, il ne faut cependant pas s’attendre à des trucs de fous. Les bâtiments sont assez bas, et les temples se ressemblent tous un peu. L’ancien palais royal transformé en musée permet d’avoir une belle vue sur la ville.


Angkor prom?

En tout cas, les népalais sont coquinous. Il y a plein de sculptures olé olé sur leurs temples…

Le centre ville se visite assez facilement en 1 journée. Je reviendrai en fin de séjour pour visiter les faubourgs environnants et la vallée.  


Gros probleme de pigeons degueu a Katmandou

La on voit que c proche de l'Inde: Un peu d'activite et c l'atroupement en 2/2

La suite des aventures bientot a Pokhara, au pied de l'Anapurna!!



samedi 5 février 2011

Philippines - Pinatubo et Boracay

Philippines 2ème partie



Oui, je suis certes revenu il y a un moment maintenant mais devant toutes les réclamations et protestations (parfois virulentes) venant notamment de Tunisie et d’Egypte, je me soumets à la vox populi et publie enfin l’article de la 2ème partie.

Et si je reprends où j’en étais resté, j’en suis donc à vous compter la splendeur, et les dimensions impressionnantes de la Pinatubo (la montagne). Alors avant qu’on me pose l’inévitable question « Qui est donc ce Tubo ?», je précise tout de suite que je ne parlais que du volcan du même nom. Les Philippines ont beau être le pays du commerce du sexe (PhilipPines, PINatubo…), je ne m’inscrirais pas dans cette lignée.



Le Pinatubo est donc un volcan qui est devenu tristement célèbre en 1991 avec l’éruption du colosse. Un colosse pas si énorme aujourd’hui (1450 mètres) mais qui a tout de même perdu 300 mètres dans l’éruption. En tout cas, c’était sur notre chemin et c’est un lieu mythique donc on s’est embarqué dedans.

L’excursion au Pinatubo peut se faire à la journée depuis Manille mais c’est vraiment une grosse journée. Nous sommes donc partis avec la voiture de location depuis Clark pour rejoindre le village de départ (Santa Juliana). Une fois arrivés, il faut s’enregistrer et s’acquitter de l’entrée et de la location de jeep. Il faut en effet louer une jeep pour pouvoir accéder au pied du volcan. Et franchement le lonely planet pourrait déconseiller cette sortie aux personnes agées ou ayant des problèmes de dos parce que l’heure et demie de 4x4 aller plus 1h30 retour vous fracasse ! Les jeep doivent dater d’environ 1534 (limite avant JC) et avoir 1 million de km au compteur…

Une fois arrivé au pied du cratère, il y en a encore pour 2h (plus pour les personnes moins au top de leur forme que nous). Le guide est compris dans le prix mais franchement, aucun intérêt. Surtout que le notre ne parlait pas anglais et restait à 50 mètres devant nous sans nous aider à passer les petits ruisseaux (de 50 cm à 5 mètres de large). Résultat, des petits exercices d’équilibristes et quelques mauvaises réceptions sur la roche. On progresse pendant 1 heure le long de ce ruisseau (en le croisant une dizaine de fois) avant d’arriver à la dernière partie qui mène au cratère. La première partie de la marche n’a vraiment pas grand intérêt, mais la fin est vraiment sympa. En effet, l’arrivée sur le cratère est assez grandiose.

Un lac s’est formé au moment de l’éruption et la couleur de l’eau est vraiment magnifique. EN arrivant en haut, tu te dis « ah ouais quand même ». ET là, la bonne idée c’est d’avoir pris un maillot de bain parce que l’eau est méga bonne (26 ou 27 degrés je pense). Evidemment ce n’était pas notre cas. Donc je me suis baigné en calbute et Laurence avec les moyens du bord également.


Franchement très sympa. Au bout d’1 bonne heure de piscine, on entame la descente sous un ciel de plus en plus gris. Au bout d’1/4 d’heure, le déluge. On s’abrite et on patiente pour laisser passer l’orage sauf que ça ne passe pas… On se resoud à sortir au bout de 45 minutes d’espoirs tous douchés, et on rentre fissa à la jeep. Bizarrement, au retour, sous la pluie, le guide était limite derrière nous ! On est bien motivés !

Ensuite re-calvaire de jeep, puis restaurant au village (pas mauvais du tout et inclus également dans le prix). Enfin on se laisse tenter par une séance de massage. 10 euros pour 1H20, ce qui est assez cher mais c’est peut-être le meilleur massage que j’ai jamais eu ! Pourtant c’est un massage « douleur » où on est frappé, torsionné, dans tous les sens mais c’était bien fait et c’était canon !



La dernière étape du voyage était à Boracay, la « perle de l’archipel ». Alors, il faudrait juste préciser la « perle COREENNE de l’archipel ». 1 personne sur 2 sur l’île est coréenne. Va savoir pourquoi, les Philippines sont les plages de Corée. On sait que les coquinous coréens aiment les enfants d’ici mais tout de même ! Les restaurants ou encore les clubs de plongée affichent une carte en coréen !




Coup de chance, l’hôtel réservé par internet était assez canon (Regency Lagoon). Et il faut avouer que la plage de Boracay est une des plus belles plages du monde. Le sable est hyper doux et l’eau turquoisissime. Les couchers de soleil attiraient tous les soirs tous les habitants de l’île. Le soir, plein de restaurants sur la plage et pas mal de possibilités de sortie.


J’ai été plongé dans un club d’allemands et les plongées ont l’air assez jolies. Mon problème c’est que la visibilité ici aussi était assez limitée (5 mètres)… Dommage.

Une fois le plein de soleil fait (tant bien que mal malgré une météo capricieuse), retour vers Paris d’où je ne devrais plus partir avant un petit moment… Snif…

Bisous à tous !!!

Laurent