Bhaktapur – Patan
Encore une journée riche de visites aujourd’hui avec 2 anciennes capitales de royaumes présents dans la vallée de Katmandou il y a plusieurs siècles : Bhaktapur et Patan.
Un petit coup de taxi pour y aller et on se retrouve à 1 heure de route de Katmandou, dans un endroit paisible puisque le centre ville est principalement piétonnier. Enfin, c’est paisible quand tu as réussi à te défaire des « guides » qui rôdent sur la place principale (durbar square) et qui viennent immanquablement : « Where you from ? Need a guide ? ». Alors ils essaient de faire leur taf mais :
- Quel intérêt de me demander ma nationalité ? Si y’a des nationalités qu’ils ne « font pas », il faut me le dire tout de suite pour que j’oublie ma patrie. Ca m’éviterait de devoir les éconduire avec plus ou moins de gentillesse !
- Ils sont tous concentrés sur une place qui fait environ 100 mètres sur 20. Ils voient forcément que leur pote s’est pris une veste. Alors pourquoi y aller ? Masos les népalais ?
- Le touriste a vraiment l’air con ? Y’en a qui te tentent des techniques… Genre je veux juste pratiquer mon anglais… En faisant exprès de pas très bien parler avec une mauvaise fois évidente. Je lui réponds que je veux être « alone » et il me demande « Alone ? don’t understand… ». Et « Casse toi pauv’ con © », tu comprends ?
- A partir de combien de fois un non constitue t-il un non ? En fait c’est surtout ça le problème avec les relous. Dans tous les pays, on te propose des guides et c’est bien normal, sauf qu’au Sri lanka ou en Birmanie, au bout d’un non, les mecs lâchent le morceau. Ici, t’as limite besoin d’argumenter pour leur expliquer pourquoi tu ne veux pas de guide.
Bref, passé ce moment un peu pénible, et avoir payé le ticket d’entrée au prix faramineux de 15$, C’est un vrai bonheur ! La ville est hyper bien préservée, et les temples sont vraiment magnifiques, avec des sculptures magnifiques (dont évidemment son lot de sculpture coquines).
Et ici aussi, en dehors des endroits touristiques, les gens sont assez sympathiques, et comme partout en Asie, les enfants sont joueurs.
Cette ville dégage en plus une vraie « paisiblité » (plaisitude si vous préférez mieux). Il y a plein de placettes avec des sortes d’estrades sur lesquelles les femmes se retrouvent pour tricoter ou laver le linge et où les hommes se retrouvent pour deviser sur la vie. Une vraie vie de village. Et ça fait tellement de bien ce calme. Par contre, certains endroits sont vraiment dignes du moyen-âge.
Après m’être régalé pendant 2 heures, tacos une nouvelle fois pour rejoindre Patan, qui se trouve être maintenant absorbé par Katmandou.
Ici aussi, c’est assez beau mais une fois qu’on a vu Bhaktapur, c’est un peu redondant. Si c’était à refaire, je l’aurais fait en 2 jours. Ici aussi, bâtiments et scènes de vie à foison et des guides beaucoup moins insistants (remonté comme j’étais, au premier « Where you from », ils ont du comprendre que ça le ferait pas). Et les népalaises sont vraiment jolies. Je ne m’y attendais pas mais il faut avouer qu’il y a vraiment des filles superbes. Ce qui, cumulé avec leur pauvreté extrême dans les campagnes, explique peut-être pourquoi 100 000 d’entre elles croupissent aujourd’hui dans des bordels indiens de Mumbai et autres.
Je termine sur cet élan féministe le passage Patan.
Retour à Katmandou en taxi et c’est vraiment l’enfer cette ville. Honnêtement, je ne vois pas comment une ville peut espérer se développer en ayant des infrastructures aussi pourries. Pour le moment, très peu d’habitants peuvent s’acheter une voiture et c’est déjà le bordel. Des petites rues défoncées. Une rue que doivent partager voitures, motos, passants et chiens. Bref, vu que les rues ne sont pas élargissables, je ne sais pas comment ils pourront gérer du développement…
Voilà c’était probablement le dernier article sur le Népal. J’espère que ça vous aura plu comme à moi. Prochain voyage dans un petit moment maintenant. Back to work !!
Bisous
Laurent
Encore une journée riche de visites aujourd’hui avec 2 anciennes capitales de royaumes présents dans la vallée de Katmandou il y a plusieurs siècles : Bhaktapur et Patan.
Un petit coup de taxi pour y aller et on se retrouve à 1 heure de route de Katmandou, dans un endroit paisible puisque le centre ville est principalement piétonnier. Enfin, c’est paisible quand tu as réussi à te défaire des « guides » qui rôdent sur la place principale (durbar square) et qui viennent immanquablement : « Where you from ? Need a guide ? ». Alors ils essaient de faire leur taf mais :
- Quel intérêt de me demander ma nationalité ? Si y’a des nationalités qu’ils ne « font pas », il faut me le dire tout de suite pour que j’oublie ma patrie. Ca m’éviterait de devoir les éconduire avec plus ou moins de gentillesse !
- Ils sont tous concentrés sur une place qui fait environ 100 mètres sur 20. Ils voient forcément que leur pote s’est pris une veste. Alors pourquoi y aller ? Masos les népalais ?
- Le touriste a vraiment l’air con ? Y’en a qui te tentent des techniques… Genre je veux juste pratiquer mon anglais… En faisant exprès de pas très bien parler avec une mauvaise fois évidente. Je lui réponds que je veux être « alone » et il me demande « Alone ? don’t understand… ». Et « Casse toi pauv’ con © », tu comprends ?
- A partir de combien de fois un non constitue t-il un non ? En fait c’est surtout ça le problème avec les relous. Dans tous les pays, on te propose des guides et c’est bien normal, sauf qu’au Sri lanka ou en Birmanie, au bout d’un non, les mecs lâchent le morceau. Ici, t’as limite besoin d’argumenter pour leur expliquer pourquoi tu ne veux pas de guide.
Bref, passé ce moment un peu pénible, et avoir payé le ticket d’entrée au prix faramineux de 15$, C’est un vrai bonheur ! La ville est hyper bien préservée, et les temples sont vraiment magnifiques, avec des sculptures magnifiques (dont évidemment son lot de sculpture coquines).
Et ici aussi, en dehors des endroits touristiques, les gens sont assez sympathiques, et comme partout en Asie, les enfants sont joueurs.
Cette ville dégage en plus une vraie « paisiblité » (plaisitude si vous préférez mieux). Il y a plein de placettes avec des sortes d’estrades sur lesquelles les femmes se retrouvent pour tricoter ou laver le linge et où les hommes se retrouvent pour deviser sur la vie. Une vraie vie de village. Et ça fait tellement de bien ce calme. Par contre, certains endroits sont vraiment dignes du moyen-âge.
La place des potiers... |
Après m’être régalé pendant 2 heures, tacos une nouvelle fois pour rejoindre Patan, qui se trouve être maintenant absorbé par Katmandou.
Ici aussi, c’est assez beau mais une fois qu’on a vu Bhaktapur, c’est un peu redondant. Si c’était à refaire, je l’aurais fait en 2 jours. Ici aussi, bâtiments et scènes de vie à foison et des guides beaucoup moins insistants (remonté comme j’étais, au premier « Where you from », ils ont du comprendre que ça le ferait pas). Et les népalaises sont vraiment jolies. Je ne m’y attendais pas mais il faut avouer qu’il y a vraiment des filles superbes. Ce qui, cumulé avec leur pauvreté extrême dans les campagnes, explique peut-être pourquoi 100 000 d’entre elles croupissent aujourd’hui dans des bordels indiens de Mumbai et autres.
Patan et un exemplaire de jolie nepalaise... |
Je termine sur cet élan féministe le passage Patan.
Gangs of Patan : J'aime regarder les filles qui passent sur la place... |
Retour à Katmandou en taxi et c’est vraiment l’enfer cette ville. Honnêtement, je ne vois pas comment une ville peut espérer se développer en ayant des infrastructures aussi pourries. Pour le moment, très peu d’habitants peuvent s’acheter une voiture et c’est déjà le bordel. Des petites rues défoncées. Une rue que doivent partager voitures, motos, passants et chiens. Bref, vu que les rues ne sont pas élargissables, je ne sais pas comment ils pourront gérer du développement…
Voilà c’était probablement le dernier article sur le Népal. J’espère que ça vous aura plu comme à moi. Prochain voyage dans un petit moment maintenant. Back to work !!
Bisous
Laurent