samedi 14 août 2010

Valparaiso !!

Si je traduis ça fait Vallée du Paradis ! Dans les faits ce n’est pas vraiment une vallée… En revanche, même si ce n’est pas le paradis comme on peut le concevoir avec nature luxuriante ou plages de rêves, ça n’en reste pas moins une ville avec un charme énorme ! Pourtant, la ville est le principal port du Chili ce qui est souvent mauvais signe pour une ville (Le Havre, Dunkerque…). Valparaiso a conquis de nombreux artistes dont le fameux Pablo Neruda qui y vécu. En termes de topographie, Valparaiso est construite à flanc de montagne. Et toutes les montagnes se déversent dans le port qui forme un grand U. Je dirais que c’est un mélange de Porto et des collines de Rome. Et ici les collines grimpent sacrément fort. Du coup, vu que la visite consiste à passer de colline (cerro) en colline, et ben tu montes, tu descends, tu montes, tu descends (de temps en temps tu prends un des ascenseurs municipaux qui croulent sous le poids des années, mais pas trop parce que ça revient cher et c’est un peu flippant). Et tu te régales à te perdre dans les rues dont pas 2 ne sont parallèles ou réellement perpendiculaires. Cette ville monte à la fois à la tête et aux jambes.






Valparaiso est aussi connue pour la couleur vive de ses maisons accrochées au relief. Elle a ainsi été classée à l’Unesco en 2002. Chaque Cerro a ses particularités mais dans tous, il existe une forme de vie de village. J’ai particulièrement apprécié le Cerro Bellavista qui garde une atmosphère bohème et dont les murs sont ornés de fresques, peintures, graphs de qualité. Coup de chance, mes 2 jours sur place étaient gorgés de soleil ce qui donne à la ville ses plus beaux atours. Je pense qu’elle perdre pas mal sous des nuages qui viendraient estompées la force des couleurs.



L’autre particularité de la ville c’est ses habitants. Des chiliens bien sûr mais surtout les milliers de bêtes qui se baladent tranquillement et qui coexistent sans problème. Rien à voir ici avec les chiens asiatiques qui se fightent toutes les nuits pour défendre leur territoire. Ici, les chiens sont vraiment peace and love. Idem pour les chats qui viennent dès que tu t’approches quémander une caresse. Et ils sont dans l’ensemble bien portants.

 


Et puis, côté mer, c’est le royaume des pélicans ! Ils sont énooormes et y’en a vraiment une « foultitude ». Ils sont assez majestueux quand ils volent et qu’ils frôlent les vagues. On a l’impression qu’ils surfent les vagues. C’est un peu le concept du skate volant de retour vers le futur (Nico, on le finit quand notre prototype ?!).


Bref, j’ai eu un petit coup de cœur pour la ville qui doit impérativement se visiter par beau temps pour pouvoir lézarder à souhait dans toutes les rues, ruelles et escaliers. C’est ce que j’ai bien fait, le lézard. 1 heure de balade, 1 heure immobile au soleil…






Je suis ce soir à Santiago où j’ai retrouvé Cécile et Jean (qui ont bien aimé le Nord). On fait un tir groupé à l’aéroport. Eux rentrent sur Paris tandis que j’accueillerai Laurence. Si c’est pas bien ficelé tout ça !!


Gros bisous à tous et bon week-end (bonne semaine et bon courage pour ceux qui le liront lundi)!!

2 commentaires:

  1. pff pas mal pas mal du tout
    on a l'impression qu'il pose le type en blouson

    et sont ou les enfants ?!!!

    bisous bisous

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  2. Ouyaaaaa,

    On y retourne!!

    C'est marrant que tu me parles du Hoverboard, j'ai regardé le film cette semaine!

    Bon, profites bien du sud et te fatigues pas trop! Je te préviens je ne te laisserai aucun répit, toutes les pierres, tous les escaliers, toutes les églises!

    Hasta luego

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