Sydney – Melbourne – Great Ocean Road

ET ouais, ça en fait de la route, du vol, de l’asphalte et du bush…


Honneur à Sydney ! Et notre première GRANDE soirée ! Vu que l’on avait bien fait les choses, on tombait à Sydney le Vendredi soir pour goûter aux soirées australiennes. Et ben ça a été un feu d’artifice ! Enfin, un feu d’artifice après la pluie. En gros, un pétard mouillé… La faute à quoi ? Et bien à ce que l’on appelle une ID Card. Vous savez, ce document qu’on demande aux ados de 18 ans (ou à Nico à 25…) pour les laisser entrer au cinéma pour un film violent. Bon, et bien en Australie, dans les bars « branchés », si t’as pas ton ID, et ben tu ne rentres pas.

 Rien à faire, la gouaille négociatrice française n’a aucun impact sur les cerbères australiens. On a même été assez froidement accueillis par certains nous voyant essayer de franchir l’entrée « mine de rien »… Du genre « oh les branleurs, vous rentrez toujours dans des endroits sans vous soucier de rien ? »… Du coup, on a bourlingué dans ce quartier de King’s cross en essayant de trouver un pub qui voudrait bien de nous. Et cette balade bucolique nous a fait assez mal. Ici c’est l’hiver… Enfin, les australiens nous disent que c’est l’hiver parce qu’avec 16° et du soleil et des gens qui se baladent en short, ce n’est vraiment pas évident pour nous ! Ou en jupe… Enfin, jupe… En micro-jupes ! Des tenues impossibles en France parce que les nanas se feraient emmerder tous les 10 mètres… Je n’avais vu ça qu’en Angleterre et au Liban… Et les australiennes sont vraiment pas mal du tout. Comme le dirait le poète français JJ Goldmann, blond(e) sable chaud… En plus, une mode locale consiste à remercier les gens en pratiquant, non pas le baise main, mais le lèche-main… On a donc finit dans un bon bar glauque où on est du coup resté beaucoup moins longtemps que prévu au départ de la soirée. Donc leçon N°1 : Prendre son ID, en toutes circonstances !

Le lendemain, après une balade en bord de mer (là encore l’hiver local est plutôt plaisant), départ pour Melbourne.

On a bien profité des cafés locaux, en bord de mer, paisible, à la fraîche...

Arrivée en début de soirée, où nous avons retrouvé mon pote Mike, autour d’une bonne bière, près de federation square. Il n’a pas changé depuis le Vietnam et c’est toujours aussi cool de discuter avec lui ! Poursuite de la soirée, munis de nos ID cette fois, dans un bar / boîte de Melbourne, le « chaise Lounge »… Le nom peut paraître classe, mais personne nous a demandé l’ID ce qui veut dire que ce n’était pas non plus le plus classe de la ville ! Mais sans chaussures de ville, je crois que les boites trop classes nous seront difficilement accessibles jusqu’à la fin du séjour… Mais qu’importe le verre (ou la boîte) pourvu qu’on ait l’ivresse. Et de ce côté-là, on était pas mal (mais toujours raisonnablement bien évidemment). Mike nous a accompagné jusqu’à minuit / 1 heure, afin de nous acclimater aux coutumes locales. Puis, nous avons été lâchés dans la nature jusqu’à 4H du matin, où nous avons essayé d’être dignes des locaux dans la fête. Retour à l’auberge de jeunesse pour un court passage avant le départ en voitures de location.

Objectif Adélaïde dans un premier temps avant d’aller voir plus au nord, dans le désert.

On a donc emprunté la great ocean road, et c’est vraiment magnifique ! Petit passage par Bell’s beach, la Mecque du surf, mais où la mer était aussi plate que Jane Birkin. Sale temps pour les surfeurs. Afin de faire local, je me suis acheté un petit t-shirt Rip Curl (pour la planche de surf, j’attendrai).

Puis, toute la côte, toute en zigs et en zags. Une eau magnifique, des terres très belles, et remplies, paraît-il de koalas et de kangourous… Point de Koala malgré les nombreux panneaux d’avertissement. Et côté Kangourou, nous avons croisé notre premier spécimen. Nous avons appris qu’il s’agit du fils de Kangouroutou. Il passe le bonjour à la famille A dont il a beaucoup entendu parler par son père. Apparemment, il a finit par sortir…

Nous avons dormi à Appollo Bay, et, contre coups de la soirée de la veille, on s’est couché à 8H du soir !!! Ca devait faire quelques années que ça ne m’était pas arrivé ! Réveil à 4H30 pour suivre, dans ce coin perdu (1200 âmes en « hiver »), la finale de la coupe du monde. Petite déception pour les hollandais mais, petite consolation, mon pronostic s’est réalisé. J’ai même annoncé à JM le nom du buteur pendant le match. En tout cas, c’est bien que la France ait pas gagné parce qu’on se serait vraiment sentis très seuls pour faire la fête, sur les coups de 8H du mat’…

On a repris la route pour une longue journée avec pas loin de 800 bornes avalées, mais avec un soutien sans faille de JM...

(réalisé sans trucage! Oui, il est bien vivant)

On a vu que les australiens faisaient de la bonne Balnave. Apparemment, ici, pas besoin d’être saoul pour en produire en quantité...

Nous sommes maintenant à Adélaïde où nous ne nous attarderons pas…

Bises !!