mercredi 14 juillet 2010

On the road again, again

De la route, de l’asphalte, du goudron (sans les plumes malgré l’ambiance western), le tout en grande quantité. On continue notre traversée Sud – Nord de l’Australie et le moins qu’on puisse dire, c’est que la densité de population n’est pas très importante… Et c’est peu dire. Des habitations tous les 150 kilomètres. Et quand on dit habitations, c’est en général une station service et éventuellement 2 maisons. A l’entrée d’un de ces villages ils annonçaient une population de 20 000 brebis, 30 humains et … 2 000 000 de mouches !! Mais en hiver, on n’est pas emmerdé par les mouches. Peu de visites donc pendant ces 2 jours mais moult paysages et bizarrement assez variés ! Je m’attendais à du désert tout sablonneux et c’est plus diversifié que ça.


L’autre « déception » c’est qu’on n’a pas vu 1 kangourou de tout le trip. Enfin si ; ceux qu’on a vu (1 dizaine) étaient morts sur le bord de la route… Mais rien de vivant ressemblant à un marsupial. On a quand même croisé brebis, émeus, et divers oiseaux.


On en est désormais à plus de 2500 kilomètres au compteur.




La seule grande ville que nous avons croisée est Coober Pedy. Cette grande ville fait à peu près la taille de Ladon en gâtinais… 3500 âmes (perdues) vivent dans le bourg. Et la raison de ce peuplement est le plus grand gisement de pierres d’opale. 85% de la production mondiale vient en effet de la région. Du coup, le paysage autour de Coober Pedy est un champ de mines. Des déblais en forme de cône à perte de vue. On a quand même visité une de ces mines pour le principe mais ce n’était pas dingue. Ce qui en revanche était dingue est le statut des aborigènes. C’est un gros problème ici. Ceux que l’on a vu (en plus d’être globalement moches mais ça ce n’est pas de leur faute) ici semblaient vraiment les rebus de la société. Quelques clodos, quelques alcooliques et assez peu d’aborigènes « normaux ». Dans les commerces, c’est que des blancs (des grecs, serbes, croates) et ça fait un peu de peine de voir les populations qui sont sur ces terres depuis des millénaires réduits à ce statut précaire. Mais il parait que la réconciliation a débuté depuis les années 60…

Nous sommes ce soir à Yulara, le bled le plus proche d’Ayers rock. Vous connaissez tous. Et même si ça ne vous dit rien, les photos dans le prochain post vous feront probablement tilt.

3 commentaires:

  1. vous êtes bien courageux...

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  2. c'est vrai ça. S'obliger à voyager en Australie pour aller voir Ayers Rocks, c'est pas facile tous les jours :-)

    la terre est déjà rouge à ce que je vois - Ayers Rocks n'est pas loin. Oublie pas de te mettre midnight oil dans l'iphone.

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  3. ah et puis je voudrais pas être désobligeant mais faudrait m'updater cette carte du monde. Si encore tu faisais de la revrec je comprendrais que t'es pas le temps mais là...

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