Jogyakarta - Borobudur

Premier article sur l’Indonésie et je vais commencer à balancer… Après une escale à Jakarta qui n’a duré que quelques heures (je suis resté à l’aéroport), me voilà à Jogyakarta, sur l’île de Java. Jogyakarta est la capitale culturelle de l’Indonésie. Avec Bali, c’est un endroit où les traditions continuent à vivre. Au programme, visite de la ville (très rapide), visite de Borobudur, le temple le plus impressionnant d’Indonésie), et enfin Prambanan demain, si tout va bien.

La ville n’a pas un grand intérêt même si les quartiers entourant le palais du Sultan sont très sympas, avec plein de petites ruelles piétonnes, où une vraie vie de quartier s’est développée. Le truc, c’est que les gens sont bizarres ici. Enfin je suis méchant mais ça fait déjà 3 spécimens avec des actions bizarres que je rencontre :

- Etude de cas n°1 : Chauffeur de cyclopousse. A la sortie de la visite du « watercastle », je prends un cyclopousse pour retourner à l’hôtel. Après nous être accordé sur un prix de 5000 Rupiahs (environ 50 centimes d’€), le chauffeur enfile ses muscles et son courage et commence la course. Arrivé à mi-chemin, il commence à remettre en cause le prix sous prétexte que la pluie menace... Je ne bouge pas vu qu’on avait fixé le prix, et que faut pas déconner ! ET là il me fait comprendre que je peux descendre sans payer. Le mec s’est donc fait chier pour rien pendant la moitié du parcours… Bizarre…

- Etude de cas n°2 : Serveuse dans un restaurant. Attablé dans un restaurant devant une bière et Portugal / Côte d’ivoire (j’ai l’art de regarder que les matchs pourris, mais en même temps, je crois qu’il y a que ça cette année), je vais pour commander un désert. Une banana ice cream, avec de la banane, une boule de vanille et une de chocolat. Je demande donc expressément à la serveuse de mettre 2 boules de vanille. Vu que je sens le trouble dans la force, j’insiste lourdement sur « no chocolate », en prenant soin de parler « petit nègre », à base de « no want chocolate », « only vanilla ». Elle repart avec l’air d’avoir compris. Au bout de 20 minutes rien n’arrive. Je redemande où ça en est en reprécisant « no chocolate ». 5 minutes plus tard, la serveuse m’apporte le désert. Une belle banane, avec une boule fraise et une chocolat…

- Etude de cas n°3 : l’agence de voyage. Je réserve mon tour pour la visite de Borobudur (situé à 42 km de la ville). La voiture est censée venir me chercher à l’hôtel pour 5 heures du matin, le but étant de voir les premières lueurs du soleil. Je précise à la nana que mon hôtel a 2 réceptions et lui demande où je dois me mettre. Elle me dit que peu importe, on y arrivera. Sentant là aussi un trouble dans la force, je lui fait part de mon incompréhension et pars dans un dessin pour lui indiquer que le risque d’erreur n’est pas négligeable. La nana prend un peu la mouche en me disant qu’il n’y a jamais eu de problème… Soit… Ce matin, je suis à 4h50 dans le lobby en attendant gentiment. 5h10, toujours rien donc je vais faire un tour à l’autre lobby où les employés de l’hôtel m’indiquent que le chauffeur est passé il y a 10 minutes et qu’il s’est barré !! Grosse p… de l’agence… Voila ma pensée. Je fais appeler le manager de l’agence par l’hôtel pour lui expliquer. Résultat, c’est le patron de l’agence qui m’a emmené avec son fils dans sa pure voiture en m’exprimant toute sa « confuse ». aspect négatif, 40 minutes de perdues donc levé du soleil râté… Grosse p…asse de l’agence…

Mais globalement les indonésiens m’ont l’air adorable. Au moins après leurs bourdes, j’ai le droit à des milliers d’excuses (pas évident car dans la plupart des pays asiatique, c’est pas facile de « perdre la face »). Et dans la rue, plein de gens m’ont gentiment abordé pour discuter (même pas de vendeurs de Batik, le tissu indonésien, que je trouve vraiment immonde, dans les tons marrons). De même à Borobudur, c’était un festival. J’ai du poser pour environ 50 photos, essentiellement avec des jeunes ados des écoles en visite. La dernière photo, c’est des étudiantes en pharmacie. Après avoir été toutes prises individuellement en photo avec moi, j’ai retourné la politesse en leur demandant de poser.

Borobudur est assez impressionnant, et je l’affirme, le cap du millionième buddha observé pendant ce voyage est officiellement dépassé ! C’est un grand temple carré de plus de 100 mètre de côté et assez élevé. Le cadre permet de vraiment le mettre en valeur, avec toute la jungle autour et peu de constructions venant gâcher le paysage. Malheureusement, c’était assez couverts car par temps clair ça doit vraiment être magnifique avec le Gunung Merapi, le 2ème volcan le plus actif d’Indonésie, juste à portée du regard.

Ce soir, Espagne-Suisse, puis dodo.

Pour le plaisir, ma nouvelle montre (Cécile, il est 21H07!) !