Voila du nom qui tape ! Bali !! C’est vrai que c’est un de ces noms qui évoquent le lointain, le voyage, le soleil, le bonheur. En tout cas, l’office du tourisme balinais a bien fait son boulot parceque moi, c’est tout ça que ça m’évoque. ET bien j’y suis. Accompagné du JP et de la Matilde, qui ont répondu à mon appel, le 18 juin. Eux passeront 10 jours sur l’île et me laisseront explorer plus d’Indonésie pendant la même période après leur départ. Avant d’arriver à Bali, j’avais quand même pris soin de visiter Prambanan, près de Jogyakarta. C’est un beau temple d’influence khmer.
Arrivé à Bali, après une nuit à Kuta, près de la plage (mais on oublie ici les belles plages calmes à eau turquoise, Kuta, c’est une destination très prisée des surfeurs). En tout cas, à l’entrée de la ville ils pourraient mettre un signe « welcome to Australia » parce que c’est blindé d’aussies ! Beaucoup moins vrai dans les terres. Donc, récupération de daronita et daronito à l’aéroport et direction le nord et les terres. La ville s’appelle Ubud et est le centre culturel de l’île. Ca veut dire qu’il y a plein de troupes de musique et de danses traditionnelles, des galeries « d’art » partout et quelques musées. C’est en plein jungle, et la végétation est vraiment luxuriante ! Notre hôtel, avec piscine of course, est au bord d’une rivière et vraiment enfoncé en plein « vert ». Très sympa. EN allant à la chambre, Papa a réussi à se bousiller un genou en descendant les marches.
Le lendemain, exploration de la ville et là c’est la Matilde qui s’y met. Un beau tourné-boulé-culparterre en pleine rue avec réception crânienne. Au moins, ça lui permet d’égaliser par rapport au JP ! Mais comme c’est une championne dans l’âme elle avait décidé de très vite creuser l’avantage et rapprocher un peu plus les protagonistes d’un séjour à l’hôpital. Direction la monkey forest, en pleine ville. C’est une forêt où 300 macaques ont élu domicile. On avait acheté des bananes à l’entrée pour en donner aux singes. Sauf que le singe est ruseur et voleur. Technique N°1 dite du « Ozone » (notre labrador) consiste à se poser à tes pieds avec un regard malheureux… Technique N°2 dite « varappe » consiste à te grimper dessus et à monter jusqu’à atteindre la banane. Technique N°3 dite « du pickpocket » consiste à être plus rusé que l’homme. Lorsque celui-ci crois faire le malin et planque les bananes dans les poches, et bien l’ami saurien va gentiment se servir. Autant dire que c’était pas facile de garder nos bananes. Ce serait con en plus de se faire mordre et de devoir aller faire un vaccin antirabique. Revenons aux envies d’auto-mutilations de la maternelle. Histoire de faire dans le cliché, maman, qui n’avait pas pris acte de la leçon de la première chute (regarder où on marche), a décidé d’essayer de marcher sur une peau de banane pour voir si ça glissait. Résultat : Banane 1 – la Matilde 0. Mais la chute a été évitée au prix d’une contorsion qui a eu raison de son muscle ischio jambier gauche. Et 1 claquage, un !


Bref, 3 blessures en 1,5 jours, je me suis dit que ct mal barré pour les trekking… Depuis ça va un peu mieux ! En tout cas, suite à la peau de banane, Maman a été réconfortée par un macaque qui, la voyant récupérer sur un muret lui a grimpé dessus et s’est littéralement installé sur ses épaules, tranquille. C’était assez amusant, car il la prenait pour une des leurs. Il a commencé à l’épouiller !! Par bonheur, l’autre rite de sociabilisation des macaques n’y est pas passé !
Voila, sinon, nous visitons. Plein de temples partout et notamment chez les gens qui se construisent de vrais petits temples individuels et des célébrations qui nous rappellent l’âme hindoue de l’île et la ferveur de ses habitants.
Suite des aventures prochainement.