samedi 5 février 2011

Philippines - Pinatubo et Boracay

Philippines 2ème partie



Oui, je suis certes revenu il y a un moment maintenant mais devant toutes les réclamations et protestations (parfois virulentes) venant notamment de Tunisie et d’Egypte, je me soumets à la vox populi et publie enfin l’article de la 2ème partie.

Et si je reprends où j’en étais resté, j’en suis donc à vous compter la splendeur, et les dimensions impressionnantes de la Pinatubo (la montagne). Alors avant qu’on me pose l’inévitable question « Qui est donc ce Tubo ?», je précise tout de suite que je ne parlais que du volcan du même nom. Les Philippines ont beau être le pays du commerce du sexe (PhilipPines, PINatubo…), je ne m’inscrirais pas dans cette lignée.



Le Pinatubo est donc un volcan qui est devenu tristement célèbre en 1991 avec l’éruption du colosse. Un colosse pas si énorme aujourd’hui (1450 mètres) mais qui a tout de même perdu 300 mètres dans l’éruption. En tout cas, c’était sur notre chemin et c’est un lieu mythique donc on s’est embarqué dedans.

L’excursion au Pinatubo peut se faire à la journée depuis Manille mais c’est vraiment une grosse journée. Nous sommes donc partis avec la voiture de location depuis Clark pour rejoindre le village de départ (Santa Juliana). Une fois arrivés, il faut s’enregistrer et s’acquitter de l’entrée et de la location de jeep. Il faut en effet louer une jeep pour pouvoir accéder au pied du volcan. Et franchement le lonely planet pourrait déconseiller cette sortie aux personnes agées ou ayant des problèmes de dos parce que l’heure et demie de 4x4 aller plus 1h30 retour vous fracasse ! Les jeep doivent dater d’environ 1534 (limite avant JC) et avoir 1 million de km au compteur…

Une fois arrivé au pied du cratère, il y en a encore pour 2h (plus pour les personnes moins au top de leur forme que nous). Le guide est compris dans le prix mais franchement, aucun intérêt. Surtout que le notre ne parlait pas anglais et restait à 50 mètres devant nous sans nous aider à passer les petits ruisseaux (de 50 cm à 5 mètres de large). Résultat, des petits exercices d’équilibristes et quelques mauvaises réceptions sur la roche. On progresse pendant 1 heure le long de ce ruisseau (en le croisant une dizaine de fois) avant d’arriver à la dernière partie qui mène au cratère. La première partie de la marche n’a vraiment pas grand intérêt, mais la fin est vraiment sympa. En effet, l’arrivée sur le cratère est assez grandiose.

Un lac s’est formé au moment de l’éruption et la couleur de l’eau est vraiment magnifique. EN arrivant en haut, tu te dis « ah ouais quand même ». ET là, la bonne idée c’est d’avoir pris un maillot de bain parce que l’eau est méga bonne (26 ou 27 degrés je pense). Evidemment ce n’était pas notre cas. Donc je me suis baigné en calbute et Laurence avec les moyens du bord également.


Franchement très sympa. Au bout d’1 bonne heure de piscine, on entame la descente sous un ciel de plus en plus gris. Au bout d’1/4 d’heure, le déluge. On s’abrite et on patiente pour laisser passer l’orage sauf que ça ne passe pas… On se resoud à sortir au bout de 45 minutes d’espoirs tous douchés, et on rentre fissa à la jeep. Bizarrement, au retour, sous la pluie, le guide était limite derrière nous ! On est bien motivés !

Ensuite re-calvaire de jeep, puis restaurant au village (pas mauvais du tout et inclus également dans le prix). Enfin on se laisse tenter par une séance de massage. 10 euros pour 1H20, ce qui est assez cher mais c’est peut-être le meilleur massage que j’ai jamais eu ! Pourtant c’est un massage « douleur » où on est frappé, torsionné, dans tous les sens mais c’était bien fait et c’était canon !



La dernière étape du voyage était à Boracay, la « perle de l’archipel ». Alors, il faudrait juste préciser la « perle COREENNE de l’archipel ». 1 personne sur 2 sur l’île est coréenne. Va savoir pourquoi, les Philippines sont les plages de Corée. On sait que les coquinous coréens aiment les enfants d’ici mais tout de même ! Les restaurants ou encore les clubs de plongée affichent une carte en coréen !




Coup de chance, l’hôtel réservé par internet était assez canon (Regency Lagoon). Et il faut avouer que la plage de Boracay est une des plus belles plages du monde. Le sable est hyper doux et l’eau turquoisissime. Les couchers de soleil attiraient tous les soirs tous les habitants de l’île. Le soir, plein de restaurants sur la plage et pas mal de possibilités de sortie.


J’ai été plongé dans un club d’allemands et les plongées ont l’air assez jolies. Mon problème c’est que la visibilité ici aussi était assez limitée (5 mètres)… Dommage.

Une fois le plein de soleil fait (tant bien que mal malgré une météo capricieuse), retour vers Paris d’où je ne devrais plus partir avant un petit moment… Snif…

Bisous à tous !!!

Laurent

2 commentaires:

  1. Finalement c'est dans la piscine que la visibilité a l'air pas mal, on pourrait y mettre quelques poissons exotiques...
    Courage pour la reprise de la vie parisienne (je te l'ai déjà dit de vive voix), après un an de magnifique voyage à travers le monde, qui nous a bien fait rêver tous!

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  2. Et bien il était temps de mettre ce post en ligne!!
    ... Ca donne envie d'aller glander au soleil tout ça :)

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