mercredi 8 septembre 2010

Le chaud et le froid – la journée des extrêmes

Warning : âmes sensibles, arrêtez de lire ce post lorsque l’on quitte les geysers ou passez vite sur une photo… Pour les amateurs de viande, barbecue et autres parilladas, libre à vous d’agrandir la photo !


Après des paysages proches de Petra en Jordanie, avec des montagnes ocre, des canyons et de la chaleur, c’était plutôt vers l’Islande, Yellowstone qu’il fallait chercher pour la journée d’aujourd’hui.

En effet, nous avions rendez vous avec le champ géothermique le plus haut du monde. En gros, des geysers situés à 4300 mètres d’altitude… Première mauvaise nouvelle, l’heure du départ : 4 heures du matin afin d’arriver sur zone quand la différence de température entre l’extérieur et l’eau des geysers est optimale. Et du coup, j’ai atteint mon record de froid pendant ce périple avec un bon -10,5°C (désolé Céc !).


ET ça pêle grave !! Au niveau des mains, ça allait grâce à mes 2 épaisseurs de gros gants, mais au niveau des pieds, c’était assez rude. J’avais 10 mister freeze goût chaussette au bout des pieds. Mais comme souvent c’est quand tu en ch… que ça vaut la peine. Deuxième mauvaise nouvelle : encore un grand groupe, avec le sosie du professeur Strauss (H) et de mon oncle Xavier, mais pas la crécerelle d’hier !

Il faut imaginer un champ de petits geysers d’environ 1 km sur 500 mètres. De la fumée sortant de la terre et de temps en temps, l’eau entrant en ébullition et jaillissant à 2 mètres du sol (à ce niveau, je pense que l’Islande et Yellowstone sont loin devant), et retombant presque glacé au contact avec l’air. Tout ça est très beau mais devient magnifique lorsque les premiers rayons de l’astre solaire viennent caresser les fumerolles.





On est restés environ 2 heures sur place avant de repartir faire une baignade dans un petit ruisseau alimenté avec de l’eau bouillante. C’est assez amusant parce que, dans le même ruisseau se déversent à la fois de l’eau bouillante (à cette altitude, ça bout à 85°) et de l’eau glacée. Donc à 2 mètres près, sur le ruisseau, on peut avoir de l’eau à 80° et de l’eau à 40°. Donc il vaut mieux ne pas se planter d’endroit !


Mais moi, vu que je suis un foufou et vu qu’il n’y avait pas un lapin rose m’indiquant que si je plongeais dans l’eau chaude je pourrais me blesser très fort, et ben j’ai préféré aller goûter l’eau à 80°… Après le froid du matin, l’ébouillantage du midi… ET je confirme, ça brûle ! Plutôt mon cerveau a préféré ne pas me faire voir la glace qui était au bord de l’arrivée d’eau bouillante, et j’ai donc glissé comme une m… jusqu’à l’eau.

le lieu du drame. La glace sur le bord et l'eau bouilante...
Le pied gauche a passé environ 1 seconde sous l’eau (jusqu’à la cheville), le temps d’arriver au fond du ruisseau et de repousser. Je peux vous dire en tout cas que je ne suis pas mécontent d’avoir dépensé 30€ de plus pour avoir des chaussures en gore-tex (waterproof). Car grâce a elles, je n’ai pas pied + cheville de brûlés mais que la cheville… Je me console comme je peux… Enlevage chaussure et chaussettes en urgence, et refroidissement avec la glace sur laquelle j’ai glissé (préférez une eau tiède ruisselante pendant 10 minutes! mais j'ai fait avec les moyens du bord). Mais c’était déjà moche. A peine le temps d’enlever la chaussette que la peau en dessous avait déjà fondu… Y’avait pas d’odeur de barbecue mais ce n’était pas loin !

ATTENTION, LA PHOTO ARRIVE!
Résultat, je n’ai même pas pu aller me baigner dans l’eau à 40° (chat échaudé craint l’eau froide…). Et j’ai jonglé pendant 2 bonnes heures. Et depuis, je suis une espèce de cloque géante ! Coup de fil à ma petite sœur préférée pour prendre des conseils et atelier vidage de cloque (y’en a de l’eau !) avec mon couteau suisse (dédicace Mc Gyver) et desinfectage avec mes moyens du bord… A priori, c’est une brûlure au second degré superficielle. J’espère juste que ça va bien cicatriser, pas s’infecter (le premier hosto potable doit être à environ 25 heures de bus…) et que ça ne va pas me pourrir les prochaines excursions. Ce soir nous envisagions d’aller voir les étoiles, mais je crois que c’est mort… Dommage. De son côté Nico pète la forme, malgré quelques maux de tête pré-menstruation.
je kiffe mes espadrilles!

L’excursion a ensuite longé une petite rivière pleine d’oiseaux et des paysages remplis de vigognes, de lamas et de CAIlloux !

 J’ai essayé, clopin clopan (je demande l’aide du public pour l’orthographe), de suivre le groupe pour les quelques petites marches. On a pu continuer à voir de beaux paysages et des cactus géants, mais j’ai du renoncer pour un canyon avec une petite chute d’eau de 2-3 mètres.


Pas très grave sauf qu’il y avait 2 naïades totalement nues dans le ruisseau. Environ 120 ans à elles d’eux. Apparemment un régal ! Nicolas est revenu 20 minutes après tout le monde dans le bus, je n’ai pas trop osé lui demander pourquoi, mais il arbore un sourire des grands jours…

3 commentaires:

  1. ça va, c'est pas si crade que ça ta brulure. je m'attendais à pire...
    bon courage pr la suite et oui, tu nous as battus avec tes -10,5°C!!

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  2. Estàs com un llum!!! A qui se li acut posar el peu en aigua tan calenta!!!
    Cuida't! I com els hi dic a les meves filles:
    SENY!!!!
    Un petonàs
    Nuri

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  3. Même si j'en meurs d'envie, je ne vais faire aucun commentaire! Juste bisous pour toi et pour Nico

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