Après des paysages proches de Petra en Jordanie, avec des montagnes ocre, des canyons et de la chaleur, c’était plutôt vers l’Islande, Yellowstone qu’il fallait chercher pour la journée d’aujourd’hui.
En effet, nous avions rendez vous avec le champ géothermique le plus haut du monde. En gros, des geysers situés à 4300 mètres d’altitude… Première mauvaise nouvelle, l’heure du départ : 4 heures du matin afin d’arriver sur zone quand la différence de température entre l’extérieur et l’eau des geysers est optimale. Et du coup, j’ai atteint mon record de froid pendant ce périple avec un bon -10,5°C (désolé Céc !).
Il faut imaginer un champ de petits geysers d’environ 1 km sur 500 mètres. De la fumée sortant de la terre et de temps en temps, l’eau entrant en ébullition et jaillissant à 2 mètres du sol (à ce niveau, je pense que l’Islande et Yellowstone sont loin devant), et retombant presque glacé au contact avec l’air. Tout ça est très beau mais devient magnifique lorsque les premiers rayons de l’astre solaire viennent caresser les fumerolles.
On est restés environ 2 heures sur place avant de repartir faire une baignade dans un petit ruisseau alimenté avec de l’eau bouillante. C’est assez amusant parce que, dans le même ruisseau se déversent à la fois de l’eau bouillante (à cette altitude, ça bout à 85°) et de l’eau glacée. Donc à 2 mètres près, sur le ruisseau, on peut avoir de l’eau à 80° et de l’eau à 40°. Donc il vaut mieux ne pas se planter d’endroit !
Mais moi, vu que je suis un foufou et vu qu’il n’y avait pas un lapin rose m’indiquant que si je plongeais dans l’eau chaude je pourrais me blesser très fort, et ben j’ai préféré aller goûter l’eau à 80°… Après le froid du matin, l’ébouillantage du midi… ET je confirme, ça brûle ! Plutôt mon cerveau a préféré ne pas me faire voir la glace qui était au bord de l’arrivée d’eau bouillante, et j’ai donc glissé comme une m… jusqu’à l’eau.
le lieu du drame. La glace sur le bord et l'eau bouilante... |
ATTENTION, LA PHOTO ARRIVE!
Résultat, je n’ai même pas pu aller me baigner dans l’eau à 40° (chat échaudé craint l’eau froide…). Et j’ai jonglé pendant 2 bonnes heures. Et depuis, je suis une espèce de cloque géante ! Coup de fil à ma petite sœur préférée pour prendre des conseils et atelier vidage de cloque (y’en a de l’eau !) avec mon couteau suisse (dédicace Mc Gyver) et desinfectage avec mes moyens du bord… A priori, c’est une brûlure au second degré superficielle. J’espère juste que ça va bien cicatriser, pas s’infecter (le premier hosto potable doit être à environ 25 heures de bus…) et que ça ne va pas me pourrir les prochaines excursions. Ce soir nous envisagions d’aller voir les étoiles, mais je crois que c’est mort… Dommage. De son côté Nico pète la forme, malgré quelques maux de tête pré-menstruation.
je kiffe mes espadrilles! |
L’excursion a ensuite longé une petite rivière pleine d’oiseaux et des paysages remplis de vigognes, de lamas et de CAIlloux !
J’ai essayé, clopin clopan (je demande l’aide du public pour l’orthographe), de suivre le groupe pour les quelques petites marches. On a pu continuer à voir de beaux paysages et des cactus géants, mais j’ai du renoncer pour un canyon avec une petite chute d’eau de 2-3 mètres.
ça va, c'est pas si crade que ça ta brulure. je m'attendais à pire...
RépondreSupprimerbon courage pr la suite et oui, tu nous as battus avec tes -10,5°C!!
Estàs com un llum!!! A qui se li acut posar el peu en aigua tan calenta!!!
RépondreSupprimerCuida't! I com els hi dic a les meves filles:
SENY!!!!
Un petonàs
Nuri
Même si j'en meurs d'envie, je ne vais faire aucun commentaire! Juste bisous pour toi et pour Nico
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